collection de vinyls des Rolling Stones

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Créé le : 17/07/2009 15:33
Modifié : 09/11/2016 09:32

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Ce début 1963 est musicalement marqué par la nouvelle vague Beatles qui remporte un grand succès avec "Love Me Do" et "Please, Please Me". Les maisons de disques s'interressent de plus en plus au phénomène.

Pour les Stones, les concerts se multiplient, mais la gloire tant convoitée se fait attendre.

Premier passage en 'vedette' au Marquee le 8 Janvier 1963. 

Brian et Keith, impatients mais surtout affamés,dans tous les sens du terme, démarchent sans cesse de nouveaux contrats.

Lors d'une visite au Station Hotel Richmond, ils rencontrent un animateur, Giorgio Gomelsky, qui après avoir largement méprisé ce petit groupe, sent une possibilité et s'auto-proclame imprésario en leur donnant une chance dans son club rebaptisé le "Crawdaddy", avec à la clé un "contrat" de huit mois. Contrat est un grand mot, Gomelsky ne voyant pas l'interêt de faire signer des jeunes qui s'amusent.

Le 24 Février 1963, les Rolling Stones deviennent l'orchestre officiel du "Crawdaddy", où ils reprennent des morceaux de Jimmy Reed ou Howlin' Wolf. Ce genre nouveau, le look, l'exhubérance du chanteur, suffisent à rapidement réunir un petit noyau d'habitués.

Le bouche à oreille fonctionne à merveille pour les deux guitaristes à la technique si bien rodée et ce chanteur à la gestuelle si particulière et provocante. Tant et si bien que le 21 Avril 1963, ce sont les Beatles en personne qui se déplacent, prenant la température de la concurence possible.

John Lennon s'avoue impressionné par le talent de Brian Jones, mais aussi par le son général engendré. Ils sympathisent et se retrouvent autour de leurs instruments au  coquet 102 Edith Grove.

Cette rencontre remonte le moral des troupes et les Stones, forts des encouragements de leurs nouveaux 'collègues', commencent à croire en leur chance.

Les Rolling Stones apprennent que la société IBC, par l'intermédiaire de son technicien, Glyn  Johns, propose des séances d'enregistrements payantes.

Malgré le manque de finances, les musiciens se présentent aux studios, négocient une session, et acceptent contraints forcés, de signer un contrat d'exclusivité avec  le studio qui devient propriétaire de la bande.

Ils enregistrent 6 titres: "Diddley Daddy, Road Runner, Bright Lights, Big City, I Want To Be Loved, Honey What's Wrong et Crakin' Up". On retrouve ces morceaux sur l'album pirate "Bright Lights, Big City" sorti 10 ans plus tard.

IBC tentera de proposer l'enregistrement aux maisons de disques en vain, une audition à la BBC se transforme en échec, "Le chanteur a une voix de nègre".

C'est en ce 28 Avril 1963 et sur les conseils du critique Peter Jones, que le jeune diplômé en relations publiques, Andrew Loog Oldham, vient se rendre compte par lui-même de l'ampleur du phénomène Rolling Stones. Brian Jones se sent très interressé par ce jeune homme qui a fait son stage au service de Brian Epstein, manager des Beatles. Il déclare bien connaître également Phil Spector, producteur américain à succès du moment.

Le beau parleur fait rapidement rêvé Brian, a grands renforts de promesses, disques, tournées. Cela suffit au leader des Stones pour signer dès le lendemain un contrat avec Andrew associé à Eric Easton.

L'on se libère de l'exclusivité IBC avec un peu d'argent et une bonne dose de barratin, libre de signer chez Decca début Mai, chaudement recommandé par Georges Harrison.

Dick Rowe, rabatteur officiel de la maison Decca se consolera avec les Stones, lui qui avait rejeté les Beatles quelques mois plus tôt.

Brian est décidement prêt à tout pour réussir. Decca veut changer le chanteur, Brian est d'accord, il faudra toute le persuasion d'Andrew pour garder Mick Jagger.

Andrew veut en revanche se séparer de Ian Stewart, Brian est encore d'accord. Les arguments sont un look trop sage et dépareillé du reste du goupe, mais aussi que les Stones sont trop nombreux. Stu est d'accord pour rester dans l'ombre. Il sera musicien occasionnel et organisateur de tournée pendant de longues années.

La maison Decca, bien décidée à rivaliser avec EMI et ses Beatles, va donner le coup d'accélérateur tant attendu, en gravant les premiers enregistrements.








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